
Dr. Castonguette
Claude Castonguay, actuaire, banquier et assureur, privatise la santé.
Le 19 février 2008, le rapport de la commission Castonguay faisait une sortie tapageuse et sonnait le glas de la fin de la gratuité de l’assurance-maladie du Québec. Les «bénéficiaires» apprenaient qu’ils devront payer plus cher pour le système public et encore plus cher pour le service privé qui comble les lacunes du précédent. «Un traitement-choc pour sauver le régime de santé québécois» pouvait-on lire en première page du quotidien La Presse. Quelle chance nous avons de pouvoir compter sur un expert comme Castonguay pour réchapper le système de sa perdition !
Comme d’habitude, les marionnettes de la «scène politique», les politiciens, ont fait leurs déclarations à l’emporte-pièce, variables avec la couleur de leur parti. Les syndicats y sont allés de leurs commentaires habituels, et les journalistes ont rapporté ce que chacun disait. Mais personne ne semblait étonné que ce soit le père de l’assurance-maladie, le créateur même de notre beau système, qui le démolisse aujourd’hui. Il n’a pas versé une larme, n’a pas manifesté de regret, ne s’est pas excusé… Il est aussi difficile de comprendre pourquoi chacun des trois partis politiques ait confié la direction de la santé du Québec à la même personne pendant toutes ces années, malgré les échecs successifs et répétitifs qu’il connaissait tout du long de son parcours. De cela, personne ne parle.
Au fait, qui est Claude Castonguay ? C’est un actuaire, un banquier, et un assureur. Il est aussi membre de la Commission Trilatérale, société semi-secrète fondée par David Rockefeller. C’est là que sont prises les décisions concernant les politiques des pays, pour être ensuite appliquées par les politiciens. Castonguay gouverne la santé de tout le peuple québécois depuis 40 ans. Comme ministre de la santé sous le Parti libéral, il a établi un monopole public des soins de santé, au nom de l’accès gratuit à la santé pour tous. Quelques années plus tard, sous le règne du Parti québécois, il a présidé à l’instauration de l’assurance-médicament. Peu de temps après, il proposait la privatisation du système, aux côtés de Mario Dumont, chef de l’ADQ. Aujourd’hui, il ouvre toutes grandes les écluses à la privatisation et met en place le monopole privé. La boucle est bouclée, le but est atteint, bravo !
Se pourrait-il que nous nous soyons fait avoir ? Que le seul but de l’instauration de l’assurance-maladie était de créer un monopole public que l’on privatiserait par la suite ? Bonne idée, car la population n’aurait jamais accepté un monopole privé de sa santé. Mais un monopole public, oui, car elle croît encore que le mot «public» est synonyme «peuple». Dr. Castonguette fut l’homme désigné pour réaliser le plan au Québec. Il est au-dessus des partis politiques et au-dessus de la loi. C’est lui qui la fait, et les politiciens l’exécutent, quel que soit le parti. Une fois le monopole des soins de santé installé, il y ajouta les médicaments. Il suffisait ensuite de créer le chaos dans le système : couper les budgets, réduire le personnel, et appeler le privé au secours. Ce qui fut fait. Le tour était joué.
Remarquons que le même stratagème se retrouve dans tous les pays. Les coûts augmentent et les services diminuent. Le résultat est assuré : augmentation des profits. Où vont-ils, ces profits ? Dans les poches des vrais maîtres du monde, les banquiers mondiaux, cachés derrière la «scène politique», contrôlant leurs politiciens qui obéissent
au doigt et à l’oeil. La recette est bonne, on l’utilise dans tous les pays. Le résultat est garanti : appauvrissement de la population, enrichissement des banquiers.
ÉCOUTONS PERSONOCRATIA
Nous payons fort cher notre ignorance et notre inconscience. Nous allons de catastrophe en catastrophe, de ruine en ruine, depuis des millénaires. Le système de santé en est un parmi les autres. Ils sont tous identiques, tous très malades, tous voués à la mort. Ils sont à l’image et la ressemblance de leurs créateurs, des êtres humains malades et mortels, emprisonnés dans un monde d’illusion et de mensonge. Chaque dollar versé dans l’assurance-maladie aggrave la maladie et précipite la mort. Il entretient le mensonge et nous y fait croire un peu plus. Dans les faits, nous ne mourons pas de cancer, nous mourons de peur et d’épuisement.
La vérité, c’est que ni la mort ni la maladie n’existent. Mais nous l’avons oublié. Nous sommes des créatrices illimitées et immortelles, mais nous l’avons oublié. Nous nous prenons pour de pauvres créatures limitées et mortelles. La maladie, c’est moi qui me la crée, pour me faire voir les conséquences de l’oubli de mon identité véritable. C’est un cadeau que je me fais. Pourquoi ne pas l’accueillir et faire la paix avec elle, plutôt que de vouloir la faire partir et la combattre ? Ce serait plus apaisant, et combien plus économique !
Dans cette perspective, la montée et la chûte du système de santé me reflètent ma naissance et ma mort, l’illusion dans laquelle je vis. Elles me rappellent à l’ordre et me poussent à évoluer en conscience vers le monde de la réalité, là où il n’y a ni maladie, ni vieillesse, ni mort. Je connaîtrai enfin le paradis-sur-terre, la vie-sans-mort. Je remercie du fond du coeur le maître artisan de l’assurance-maladie du Québec, Dr. Castonguette, pour sa participation active à cette merveilleuse expérience.

En route vers la liberté
Réflexion sur l’attachement
Je suis un bateau tout-puissant et illimité. Je m’appelle AMOUR. Ma soif de liberté se fait sentir et m’incite à prendre le large pour voguer vers l’infini. «Larguez les amarres !» criai-je. Mais rien ne bouge. Malgré tous mes efforts, je n’arrive pas à quitter le port. Que se passe-t-il ? Je découvre alors que des centaines de cordages me retiennent au quai. Et moi qui me croyais libre !
Ces attaches portent des noms : famille, parents, enfants, nom, armoiries, chevalière, ancêtres, patrimoine, bijoux, tableaux, photos, traditions, culture, rôles, métier, diplômes, profession, réputation, titres, ambitions, rêves, désirs, pays, patrie, royauté, religion, spiritualité, ordre, parti, organisation, amis, animaux, croyances, valeurs, pensées, idées, science, lois, armée, droits, privilèges, acquis, terrain, maison, lieu, biens, revenus, économies, salaire, apparence physique, vêtements, beauté, jeunesse, santé… c’est sans fin. Suis-je condamné attaché au quai, à mourir d’ennui, sans jamais réaliser mon rêve ?
Pourtant, ce sont des personnes et des choses que j’aime, qui me retiennent. Elles ne devraient pas entraver ma liberté, bien au contraire. En y regardant de plus près, je prends conscience que chacune de ces attaches comble un besoin animal chez moi, et me procure du plaisir. Prenons par exemple l’amour pour mes enfants. Ce ne sont pas eux que j’aime, mais bien la satisfaction du besoin d’ouvrir mon cœur – le bonheur de mon corps émotionnel – qu’ils me procurent. Et c’est la peur de perdre ce contentement qui m’empêche d’avancer. La vérité, c’est que je suis prisonnier de mes besoins ainsi que des personnes et des choses qui les assouvissent.
Devant pareil constat, je prends la décision de défaire les nœuds des cordages un par un. Tant que j’étais retenu de partout, je ne risquais rien. J’étais en sécurité et ne craignais pas la tempête. Mais dès que je dénoue quelques liens, je deviens la proie des intempéries et je suis ballotté dans tous les sens. J’ai peur de cette aventure. Je pourrais tout rattacher et retrouver mon confort d’autrefois. Mais il me faudrait renoncer à la liberté et accepter de pourrir sur place. «Non, ça n’est pas possible !» hurle mon âme. Je me sens hors contrôle, sans repère, fragile, laissé à moi-même.
Plus je défais de cordes, plus l’expérience est pénible et terrifiante. J’ai souvent envie de tout arrêter, mais je ne peux revenir en arrière. Je veux connaître la liberté, c’est ma raison d’être. Alors, je continue mon processus avec détermination et courage. Et voilà enfin que je tombe sur le gros cordage, l’énorme attache qui s’appelle Plutôt mourir que… Je suis face au mur de mort. Qui va mourir, la mort ou moi ? Si je largue cette amarre, je meurs à la peur. Si je ne la largue pas, je meurs de peur. Quel dilemme ! Que faire ?
Enfin, je me souviens de qui je suis et ce que je suis venue faire sur terre. Je prends conscience que nous sommes sept milliards de bateaux AMOUR qui nous sommes incarnés pour faire le grand bond de conscience vers l’espèce nouvelle. Certains sont attachés en Asie, en Amérique du sud, en Afrique… et se font arracher leurs amarres très violemment, sans savoir pourquoi. D’autres sont enfermés dans des camps de réfugiés, des prisons, sans possibilité de prendre le large. D’autres encore expérimentent la guerre, l’injustice, la torture, le viol… sans pouvoir dire ou faire quoi que ce soit. Tous ces bateaux se sont incarnés pour me faire voir l’enfer-sur-terre que je crée à mon image et ma ressemblance, et contribuer à mon réveil de conscience, à moi, qui ai encore le choix. Je les en remercie et je prends la décision de jouer ma partition, moi aussi. Je fais le deuil de mon vieux monde. Je laisse aller mes liens et prends le large. L’AMOUR pourra enfin voguer vers l’infini… en toute liberté !
M’accompagnes-tu ?


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