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De la prison intérieure au paradis terrestre

By mardi 14 mai 2002mars 31st, 2015fr

De la prison intérieure au paradis terrestre

Compte-rendu du séminaire de Ghislaine Saint-Pierre Lanctôt à Lyon en mai 2002 paru dans la revue NEXUS -édition française- N° 21 Page 34

C’est en mai, à Lyon, que nous avons rencontré cette canadienne globe-trotter. L’association Kenkoo les avait invité, elle et David Icke, pour un séminaire sur le thème «De la prison intérieure au paradis terrestre». Il faut dire que ces deux là se complétaien2002-05_prison_interieure_au_paradis_image2t à merveille. L’un développant l’aspect «information» et l’autre l’aspect «transformation». C’était le premier voyage de David Icke en France, (www.davidicke.com) gageons que ce ne sera pas le dernier. Ces propos décapants sont rarement entendus dans l’hexagone. Nous en reparlerons. Quant à Ghislaine, elle continue son travail de pionnière avec confiance et détermination. Ses propos ne sont pas dans la mesure, ni dans les nuances, ce n’est pas son rôle. Il fallait pour les porter dans un premier temps une voix forte et une bonne dose d’enthousiasme et d’audace. Elle ne manque ni de l’un ni de l’autre. Elle a aussi quelques solides talents pédagogiques. Sa pensée se déroule selon une logique parfaite avec croquis et illustrations à l’appui. C’est à la fois clair; simple et très dérangeant! Cela bouleverse toutes les idées reçues auxquelles nous tenons tellement. Au début, c’est un électrochoc ! puis avec beaucoup d’humour et de simplicité elle réussit à nous démontrer qu’un merveilleux moyen de libération est à notre portée. Voici pour faire plus ample connaissance.

«Y-a-t-il quelqu’un qui n’est pas convaincu après tout ce que nous a dit David Icke hier que nous vivons aujourd’hui l’enfer sur terre ? Eh bien nous allons partir de là. Violence, maladie, famine, trafic de drogue, pédophilie, vente d’armes, guerres, censure médiatique, dossiers secrets, sociétés secrètes, corruption, impuissance, souffrances, désespoir… c’est l’enfer sur terre.

«Si nous voulons créer le Paradis, il va nous falloir répondre à la question : Qui est le créateur ? Imaginons un lac bordé d’arbres. Un lac parfaitement immobile dans lequel les arbres se reflètent.

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«Le reflet est absolument identique à l’original. Nous pouvons nous demander laquelle des 2 images est vraie. Lorsque nous le savons, c’est évident. Celle du haut est la vraie, on parle de réalité et d’illusion pour celle du bas… Les arbres d’en haut sont les créateurs de l’image et ceux du bas, la création. Nous voici donc avec la dualité fondamentale : créatrice-création, esprit‑matière, âme‑corps…

«Que se passe-t’il pour que nous soyons dans l’enfer sur terre ? Que se passe-t’il pour que la partie dans laquelle nous vivons, c’est-à-dire la matière, soit infernale ? Que se passe-t’il pour que les arbres du bas soient très malades ? Il faut que les arbres du haut le soient aussi ! Si je rapproche l’image de la société dans laquelle nous vivons, la matière ou création est «à l’image et à la ressemblance» de la créatrice.., qui n’est autre que nous. Nous avons créé tout ce qui est et quand je dis «nous» c’est «Je», car chaque personne est créatrice. Je suis entièrement seule créatrice de l’enfer sur terre, je ne peux blâmer qui que ce soit, je ne peux tenir que moi pour responsable. Que ce soit la société ou mon corps que je vois malade, je dois retourner à la créatrice que je suis, à l’esprit créateur, à mon âme et voir ce qui se passe à ce niveau.

«Pourquoi m’infliger pareil traitement ? Ce monde matériel dans lequel je vis n’est qu’un miroir. Sa fonction est de me montrer de quoi j’ai l’air ? Comment pourrais-je envisager quelque changement en moi si je ne sais pas de quoi j’ai l’air ? J’ai créé l’enfer sur terre, pour voir de quoi j’ai l’air à l’intérieur. Qui est la créatrice de cet enfer? Satan ? Lucifer ? non, c’est moi, «Je» suis Lucifer. C’est bien différent de ce que je croyais. J’ai cru que l’enfer c’était les autres. J’ai longtemps voulu changer les autres ! est-ce que ça a marché ? les parents ? les enfants ? non ça ne marche pas ! Il ne me reste plus qu’à me changer, moi.

«Voyons comment «je» fonctionne pour créer l’enfer sur terre. Eh bien, c’est une question de Trinité… J’ai créé trois personnages dont je joue les rôles tour à tour. Le premier est le mouton, le pauvre mouton victime impuissante et irresponsable. Il baigne dans la peur, se nourrit de peur. Le responsable de ses malheurs est le deuxième, le méchant loup. Et enfin le troisième intervient pour le défendre et le protéger. C’est le bon pasteur (rien à voir avec les vaccins mais rien n’arrive par hasard !).

«Nous sommes dans ce triangle infernal. Mais nous avons oublié ce qu’est un pasteur. La fonction du berger, c’est d’abord de tondre les moutons, et ensuite quand il n’y a plus de laine de les mener à l’abattoir ; et voilà où nous allons depuis des milliers d’années. Allons nous continuer ? Nous avons vu hier que la même histoire se répète sans fin depuis des milliers d’années.

«Et pourquoi donc ? J’ai créé ce mouton parce que j’ai oublié qui j’étais. J’ai crée un personnage illusoire car j’ai oublié que j’étais «l’esprit créateur». Je suis la réalité, la matière c’est ce que j’ai.

«Qu’est donc cet esprit créateur ? C’est la vibration la plus élevée en fréquence, celle qui crée toutes les autres. Cet esprit créateur, on l’appelle Dieu. Quand je dis Dieu, je ne parle pas du Dieu des religions, je parle de la vibration la plus élevée de toutes, créatrice par excellence. Comme j ‘ai oublié que j’étais cette vibration, j’ai crée des dieux extérieurs, j’ai créé des veaux d’or, des religions, des spiritualités… C’est toujours la même chose, l’esprit créateur en dehors de moi. Que ce soit sur le plan médical, politique, économique, familial, légal, la seule pathologie de l’humanité est la séparation entre le créateur et sa création.

«Or créatrice et création ne font qu’un. Si nous revenons à l’image du reflet dans l’eau, celle du bas ne peut exister sans celle du haut. Et voilà la dualité dans laquelle nous vivons. Il y en a deux mais ils ne font qu’un, c’est l’indivi-dualité. Tant que je met le divin à l’extérieur de moi, je suis séparé, divisé et en guerre. Je crée donc la guerre sur cette planète à mon image et à ma ressemblance. La seule façon de faire la paix sur cette planète est de faire la paix à l’intérieur de moi, entre ma créatrice et ma création. C’est aussi simple que cela.

«Au lieu de me voir comme un mouton, je vais me voir réellement comme ce que je suis, c’est-à-dire une «jument ailée» seule créatrice, seule responsable et seule garante de tout ce qui arrive dans ma vie. Vous comprenez maintenant pourquoi on nous a dit que la trinité était un mystère que nous ne pouvions pas comprendre. Parce que dès que je prends conscience de qui je suis, le berger part au chômage.

«Il suffit de prendre la décision, et c’est vraiment une question de décision, «d’accepter». C’est à ce point énorme de réaliser qui je suis que j’ai du mal à l’accepter. Accepter ma grandeur, accepter que je suis «divine», non pas une partie ou un membre de la divinité mais toute la divinité. Qu’est-ce qu’être «membre» de quelque chose ? Ceci est profondément ancré en nous. Nous sommes membres d’associations, membres d’une famille, d’une religion, d’un parti politique… Eh bien ce sont nos relents de troupeau.

«Avant de passer à l’humanité nous étions des animaux et donc membres de troupeaux. Nous étions au paradis terrestre, c’était le bonheur, tout allait bien, on s’aimait, on se nourrissait à volonté, jusqu’au jour où une certaine Eve (la malheureuse !) a cueilli le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal et l’a partagé avec Adam. A partie de cet instant, ils ont expérimenté la dualité. Eve étant mon principe féminin qui est l’esprit et Adam, mon principe masculin, qui est la matière, et me voilà coincée là dedans, dans la dualité et la guerre entre les deux. Me voici sur terre dans cette dualité infernale. Je viens juste de quitter le paradis terrestre pour grandir en conscience. Je veux retrouver ce paradis, non pas en tant que membre d’un troupeau mais en tant qu’individu. Je suis venu sur terre pour cela, pour m’individualiser et réaliser que les deux ne font qu’un.

«Qu’est cet Esprit créateur ? C’est ma vraie nature. Elle est sans limites. Elle peut tout, elle sait tout, elle est abondante, elle n’obéit qu’à elle-même. C’est cela qui me permet de dire que Dieu- Déesse (ou Diesse comme j’aime à le dire!) est partout. Tout est divin. Ceci est important, parce que fondamental.

«C’est tellement énorme, c’est difficile à admettre, parce que depuis des milliers d’années, je fais passer le message dans mes cellules que je suis la pauvre créature d’un grand créateur extérieur à moi. Et depuis des années évidemment je vis le programme de survie qui est travailler, vieillir, souffrir et mourir. Eh bien moi, je n’en veux plus. J’ai choisi pour moi que ça s’arrêterait là. Parce que si c’est ça la vie, je me taille tout de suite.

«Alors pourquoi restons-nous ? parce que quelque part au fond de nous, nous savons qu’il y a autre chose, que ça peut être mieux sur cette terre, que l’on peut connaître la paix, le bonheur et l’entraide. On sait qu’il y a autre chose. J’ai fini par le trouver. J’ai réalisé que je suis toute puissante, que je suis abondante et que le reste est ma manifestation à mon image et à ma ressemblance. Plus je vais m’occuper de mon être, plus il sera en santé et abondant, plus mon avoir le sera aussi.

«Pour commencer à vivre il faut arrêter, un arrêt complet, faire demi-tour et partir dans l’autre direction qui mène à l’immortalité, pas seulement de l’âme, mais du corps aussi. Cette décision de faire demi tour est individuelle et c’est la clé de la transformation. Cela veut dire que tout ce en quoi j’ai cru tout ce que j’ai construit et édifié est à mettre à la poubelle. C’est exactement l’inverse qu’il faut faire. Je retrouve ma vraie nature créatrice illimitée. Je réalise que j’ai créé l’enfer sur terre et que je peux tout aussi bien créer le paradis. J’apprends à penser et à agir en être divin, je transmute mes peurs illusoires en amour véritable. Je découvre que la vie a un sens. Je connais la facilité et la simplicité. J’améliore ma santé à l’infini, je rajeunis, je ris, je vis Voici ce que je suis venu faire sur cette terre : m’accomplir, créer un paradis merveilleux, expérimenter un bonheur plus-que-parfait ! Le paradis terrestre se fera à l’extérieur quand je le ferai à l’intérieur. Quand je fais l’unité apparaît automatiquement la paix.»


Voici la première partie de la causerie de Ghislaine. Elle développe ensuite comment elle s’y prend pour mettre en oeuvre ce programme ambitieux. C’est vivifiant, c’est tonique, ça nous interpelle et souvent nous dérange ; mais en même temps, ça nous réveille, nous ravigote, nous replace dans la perspective d’une vie sur terre qui a un sens que nous pouvons infléchir. Un discours complètement à l’opposé de l’ambiance de sinistrose dans laquelle on essaie de nous maintenir aujourd’hui. Les jeunes sont encore peu nombreux à assister à ce genre de manifestations, mais ils y viennent et lorsqu’ils y sont parvenus, ce sont les plus enthousiastes, c’est normal c’est de leur âge. Espérons que les graines semées par Ghislaine tombent en terre fertile.

Ghislaine Saint-Pierre Lanctôt
Une brise vivifiante venue du Québec!
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Ghislaine est originaire du Canada, où elle a pratiqué la médecine, spécialité «phlébologie», pendant une vingtaine d’années. Déçue par le système médical qui ne répond pas à ses aspirations, elle écrit en 1994: La mafia médicale. Elle y dénonce un système au service de l’argent et incapable d’apporter de vraies solutions aux problèmes de santé. Ce livre provoque une vive réaction dans l’establishment médical. Le collège des médecins (conseil de l’ordre) lui intente un procès. Celui-ci durera 2 ans, au bout desquels elle sera condamnée par ses pairs pour haute trahison. Elle quitte alors la médecine et approfondit la réflexion entamée avec cet ouvrage. Elle avait compris que tous les pouvoirs établis solidement à la surface de cette planète (pouvoirs économiques et financiers, politiques, religieux…) fonctionnaient de la même façon. Sept ans plus tard sort un deuxième livre « Que diable suis‑je venue faire sur cette terre ?» Le titre en forme de boutade est révélateur de l’ampleur de la remise en question entreprise. Ghislaine expérimente maintenant le concept de «souveraineté de la personne». L’ouvrage relate cette expérience. C’est un guide pratique à l’usage de toute personne souhaitant faire l’expérience du bonheur sur la terre et du bien‑être généré par le fait de devenir créateur conscient et responsable de ses conditions de vie. Elle organise maintenant des conférences et des ateliers sur ce thème. Elle témoigne en être libre et responsable, de son parcours et de ses expériences avec une vitalité et un humour contagieux.

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