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L’historique de Personocratia

Personocratia n’est pas l’affaire d’une personne, mais de toutes les personnes qui aspirent à manifester qui elles sont réellement. C’est une conscience individuelle sans hiérarchie, sans structure, sans appartenance, où chaque personne crée son propre rôle et le joue elle-même en utilisant ses talents.

La fécondation de Personocratia

Autrefois linéaire, la croissance de la conscience collective de l’humanité est maintenant devenue exponentielle. Pourquoi ? Depuis quelques décennies, une masse critique d’âmes humaines est mûre pour l’unification âme-corps. Ce qui permet cette union au sein d’individus conscients et consentants, c’est la présence d’une énergie nouvelle et particulière, la conscience-de-vérité que nous appelons « diessique ». Elle est incompréhensible mentalement, car elle se situe au-delà du mental. Elle ne s’explique pas, elle se vit.

L’ancrage de cette énergie a eu lieu milieu du XXe siècle, en Orient, lorsque la vibration « supramentale » s’est fixée solidement dans la conscience de deux êtres humains : Aurobindo Ghose et Mère (Mira Alfassa). C’était un pas gigantesque, une première universelle. Tout type d’énergie qui s’ancre dans un seul corps humain devient dès lors accessible à tous les autres corps humains.

Toutefois, l’intériorité des sociétés orientales n’invite pas à la manifestation matérielle. C’est pourquoi la diffusion de la nouvelle énergie diessique prend place plus facilement en Occident, un monde orienté vers l’action concrète. Sa mise en application individuelle dans tous les domaines de la vie quotidienne, aussi bien publique que privée, attire l’attention, suscite l’intérêt et stimule l’évolution des gens assoiffés de vérité et de liberté.
De cette fécondation Orient-Occident émergea la conception de Personocratia.

La naissance de Personocratia

Personocratia est une initiative de Ghislaine Lanctôt. Née en 1941 de parents porteurs d’une aspiration spirituelle, elle manifeste très tôt un comportement de mouton noir qui remet constamment l’autorité en question. Ce conflit omniprésent sous-tendra sa quête incessante de l’autorité suprême, à la recherche du grand patron – le Big Boss de l’univers. « Allez m’chercher l’patron ! » répétera-t-elle inlassablement.

Enfant, elle se demande pourquoi ses compagnes ne jouissent pas toutes de la qualité de vie qu’elle connaît au sein de sa famille aisée. À l’adolescence, elle tente de découvrir une solution à l’inégalité et l’iniquité sociales. Après son renvoi du couvent pour indiscipline et deux années comme drop-out, elle complète des études de médecine, s’oriente en phlébologie et met sur pied des cliniques médicales, tout en élevant quatre enfants. Puis un jour, un divorce fracassant vient bouleverser sa petite tranquillité et la remettre sur la voie évolutive. Ghislaine n’a alors aucune notion spirituelle autre que la religion catholique qu’elle ne pratique plus. Elle n’est pas douée d’atouts particuliers, mais elle dispose d’un solide bon sens qui la guide vers la vérité et d’un courage intrépide qui la pousse à agir en conformité avec cette vérité. Elle aime comprendre, vulgariser et transmettre.

C’est vers 1989, alors qu’elle habite les É-U, et à l’époque où le dieu du profit-à-tout-prix règne sur les entreprises, que Ghislaine se pose des questions fondamentales. La gestion de ses cliniques médicales la met face à un problème pratique : comment offrir les meilleurs services à ses patients tout en assurant de bons profits à son entreprise ? L’un ne peut se faire au détriment de l’autre. Elle découvre alors le principe du double-bottom line (double résultat final). Seul un équilibre entre services (qualité) et profits (quantité) peut assurer la santé de l’entreprise. En effet, une fois cette égalité établie, le troisième élément du triangle équilatéral, ce qu’elle appelle la « grâce », apparaît automatiquement. L’ordre, la paix et les miracles se manifestent, bien au-delà de ce que l’on pourrait imaginer. Voilà la recette !

Pourtant, le problème n’est pas encore résolu. Comment faire en sorte que services (l’âme de l’entreprise) et profits (le corps de l’entreprise) s’équilibrent ? Lequel des deux est prioritaire ? Elle comprend vite que cette énigme recèle la clé du mystère de la trinité… et de la toute-puissance ! Elle se penche sur cette question qui l’amène à découvrir une réponse imprévisible et étonnante : la priorité de l’âme sur le corps. Il suffit de donner le pouvoir aux services – l’âme de l’entreprise –, pour que les profits – le corps de l’entreprise –, se mettent en place automatiquement. Dès lors, services et profits retrouvent l’équilibre et, inéluctablement, le troisième élément de la trinité – l’esprit – se manifeste dans la matière. L’entreprise retrouve la santé. C’est le vrai miracle. La recette est identique pour la personne. Elle est magique et infaillible.

Voici la clé de la toute-puissance, celle que Ghislaine cherche depuis si longtemps pour résoudre son conflit d’autorité et connaître la santé illimitée pour tous et sans aucun coût. Le vrai pouvoir créateur est intérieur. L’autorité suprême d’un système ou d’une personne se trouve dans son âme. Qui dit suprême dit divin. Par conséquent, l’être humain est divin et il possède tous les attributs qu’on reconnaît aux dieux. C’est évident ! Ghislaine n’en doute pas une seconde. Elle se souvient de qui elle est, Diesse créatrice illimitée, et nomme cette nouvelle conscience la « souveraineté individuelle ». Elle la présente comme solution à la fin de son bestseller, La Mafia médicale, qu’elle publie en 1994.

Au fur et à mesure que germe en elle cette conscience diessique, Ghislaine s’efforce de la mettre en pratique dans les différents domaines de sa vie quotidienne. Son comportement change du tout au tout. À chaque pensée, parole, action, elle se demande : « Est-ce que Diesse, l’être suprême, penserait, dirait, ou ferait cela ? » La réponse est invariablement : « Non ! » C’est pourquoi elle procède à la transformation radicale de son comportement. La première Personocratia est née !

L’enfance de Personocratia

Ghislaine entreprend quatre ans de conférences et d’ateliers, sur le thème de la souveraineté individuelle, qui l’amènent à parcourir le Canada, les États-Unis et l’Europe, en compagnie de France, sa compagne d’évolution. Simultanément, elle développe « Le Grand Portrait » de l’évolution de la conscience humaine (1995) qui deviendra la base de l’enseignement de Personocratia. De plus, par des expériences concrètes, elle en vient à cibler plus précisément les actions spécifiques permettant de dissoudre pour de bon la conception fausse de l’autorité extérieure. Très tôt, elle abandonne sa carte d’assurance-maladie (1993), puis elle cesse de contribuer à l’impôt sur le revenu (1995). Elle renonce à sa profession médicale (1995), à son permis de conduire (1996), à ses rôle de mère et de sauveur, etc. Personocratia passe vraiment à l’action dans son quotidien. Pendant ce temps, une équipe se met en place pour assurer la bonne marche des éditions ainsi que l’organisation des ateliers. En France, quelques personnes commencent à donner des ateliers portant sur le concept de la souveraineté individuelle.

Suite à un retentissant procès relié à son livre La Mafia Médicale, Ghislaine démissionne du Collège des médecins (Conseil de l’Ordre). Le livre Le procès de la Mafia Médicale (1997) voit le jour et accélère l’expérimentation d’une vie où s’amenuise l’influence des autorités extérieures.

Peu de temps après, Ghislaine prend trois années de repos, d’expérimentation et d’intériorisation qui conduisent à l’écriture de son deuxième livre, Que diable suis-je venue faire sur cette terre ? (2001), qui deviendra le fondement du chemin de Personocratia. Quatre animaux nous amènent dans l’évolution et la transformation de la conscience humaine. L’idée de la personocratie, le pouvoir illimité de la personne créatrice, y est présentée, ainsi que le comportement de Personocratia dans les domaines religieux, spirituel, politique, économique, éducationnel, médiatique, familial et sociétal. On y trouve aussi la clé tant cherchée du mystère de la Trinité créatrice/créature/création : la priorité de l’âme sur le corps. C’est elle qui amène leur union et conduit instantanément à la spiritualisation de la matière, le but de l’évolution terrestre.

Le discours de Ghislaine – ainsi que son comportement conséquent – est bouleversant et ne laisse personne indifférent. En Europe, comme en Amérique, certains adorent, tandis que d’autres détestent. Malgré tout, Ghislaine reste inébranlable dans sa foi en l’évolution de conscience de l’humanité vers la diessité. En 2002, elle découvre les écrits d’Aurobindo et de Mère sur l’être supramental en devenir. Elle constate avec joie qu’elle n’est pas seule à prôner une autre conscience au-delà du mental.

L’année 2003 voit naître un site Internet (www.personocratia.com) dans lequel Personocratia se présente elle-même, ses outils et ses activités, avec de nouvelles animatrices qui enseignent la diessité au Québec et en France, puis dans plusieurs pays d’Europe, notamment en Italie, en Hongrie et en Espagne.

L’adolescence de Personocratia

L’activité de Personocratia s’intensifie en qualité et en quantité. À partir de 2004, Ghislaine entreprend une série d’ateliers intensifs de dix jours. Le message s’intègre et se consolide. Un an plus tard, une énorme prise de conscience d’une logique implacable fait son apparition : « être créatrice, c’est se créer soi-même ». Son corollaire est épouvantable : par conséquent, il n’y a ni parents ni enfants. La famille est un leurre aussi gros que celui du Père Noël ! Pas étonnant que ça ne marche pas… Pire encore, cette réalité sonne le glas de la sexualité. Oh la la ! Une fois de plus, la vérité est évidente et Ghislaine n’en doute pas. Mais comment annoncer pareille hérésie ? Ça devient de l’héroïsme… Cette fois encore, elle bravera le courroux de l’opinion publique et proclamera la fin d’une institution périmée, souffrante et absurde : la famille.

Des personnes s’enflamment pour Personocratia. Quelques-unes d’entre elles décident de se consacrer prioritairement à leur évolution de conscience. Pour faire suite à la demande pressante d’obtenir le contenu des ateliers de dix jours par écrit, Ghislaine décide de publier les Livrets de Personocratia, une série qui élabore en détails les dix sujets de base traités. Mado, une nouvelle personocratia, accepte de les rédiger conjointement avec Ghislaine. Le premier paraît en 2007. Un an plus tard, une autre personocratia, Diane, prend l’initiative d’organiser les conférences mensuelles avec Ghislaine, en Estrie, au Québec, qu’elle nomme Personocratia Reçoit. Les présentations sont filmées, éditées puis rendues disponibles au public sur un site Internet français, www.dianequiose.com, et son équivalent anglophone, www.dianedares.com. La formule plaît et elle sera reprise en France, par Maryline, à Paris, l’année suivante.

En 2008, Ghislaine fait face à des poursuites judiciaires pour omission de produire des déclarations de revenus. Plutôt que renier son identité véritable, elle choisit de séjourner deux mois à la prison pour femmes Tanguay de Montréal. À sa sortie, elle écrit un livre qui relate son expérience carcérale et sa démarche de conscience. Il s’intitule Madame Ghis – Évasion en prison. Peu de temps après, elle se présente au Palais de justice et réaffirme son statut de personne souveraine avec un corps, une âme et un esprit. Elle réitère que la Cour n’a pas juridiction sur elle. Puis elle annonce au juge la mort de la citoyenne Ghislaine Lanctôt. Le mouton peureux est mort, la laine est partie. Dès lors, elle se nomme Ghis. Elle a découvert la vraie liberté : elle est « en d’dans » ! (voir le site : www.jemesouviensdequijesuis.com). Un seul hic, elle n’a désormais plus de passeport – le dernier privilège citoyen auquel elle a renoncé.

L’âge adulte de Personocratia

De nouvelles personocratias s’impliquent activement à la diffusion de la conscience nouvelle. Des ateliers inédits, Personocratia Explore, voient le jour en 2010. Puis naissent tour à tour des créations originales telles que Personocratia passe à l’action, les Cafés de Personocratia, un atelier avancé, Personocratia va plus loin, en France avec des animatrices du Québec et de France. Les nouvelles personocratias avancent chacune à leur rythme, mettant au point leur façon individuelle d’évoluer sur leur chemin sans chemin et partageant leurs expériences avec les autres.

Alors que s’élabore lentement le nouveau monde de la diessité, les DVD des conférences Personocratia Reçoit permettent à toute personocratia qui vit en région éloignée de se garder informée. Lectrices et lecteurs attendent impatiemment la sortie de chacun des nouveaux Livrets de Personocratia. En plus des ateliers en Europe et en Amérique, les DVD, livres et livrets propagent la conscience personocratique. L’invitation est lancée à toute personne qui vibre à cette énergie diessique de participer à sa diffusion – avec les moyens dont elle dispose – dans son propre pays.

Voici une liste des diverses fonctions possibles : animation d’ateliers intégraux et thématiques, conférences, organisation de ces activités, promotion et publicité dans les salons ou lors d’événements spéciaux, vente de livres et autres outils dans les réseaux, librairies, et magasins, consultation de soutien par téléphone ou directement, écriture dans les journaux, les revues et sur Internet, arts et spectacles (chansons, théâtre, peinture, graphisme, poésie, prose), etc.

L’universalisation de Personocratia

La vibration de Personocratia résulte de l’unité âme-corps qui se manifeste quand l’être humain accorde priorité à l’âme souveraine. En mettant son corps au service de son âme et en donnant carte blanche à celle-ci, tout son être se transforme. Il vit d’abord des années de tumulte intérieur au cours desquelles l’ego et la peur s’agitent, puis s’amenuisent et cèdent graduellement la place à un état de paix intérieure. Cette conscience-de-vérité ancrée dans le corps humain est très contagieuse. Elle se répand dans toutes ses cellules, ainsi que d’une personne à l’autre. Quand elle aura affecté une masse critique d’êtres humains qui auront consciemment décidé de prendre le chemin de la diessité, une transformation totale de toute la planète s’ensuivra. Le nouveau règne diessique s’établira pour de bon, au sein duquel des personocratias au corps complètement transformé (êtres diessiques) manifesteront tous les attributs diessiques : santé illimitée, jeunesse éternelle, vie-sans-mort, omniscience, toute-puissance, béatitude, ordre, harmonie, paix, amour vrai.